"Moïse devant le Buisson ardent" se présente comme un diptyque. Mais, à la différence du Songe de Jacob, Chagall a choisi de peindre deux scènes de la vie de Moïse. Dans une lecture hébraïque, de droite à gauche, l’artiste évoque d’abord la vie tranquille de Moïse dans les pâturages du pays de Madian. Sur le bord droit Aaron, son frère, qui sera une aide à ses côtés. Le patriarche a une expression de béatitude devant le Buisson ardent. Chagall identifie toujours Moïse par des rayons, symboles de la lumière que son visage irradie lorsqu’il descend avec les Tables de la Loi du mont Sinaï.

Le Buisson ardent est au centre du tableau. Un ange, au-dessus, représentant de Dieu, est figuré dans un cercle. Les couleurs du Buisson en feu reprises dans cette double auréole sont celles de l’arc-en-ciel. Ainsi Chagall symbolise-t-il, une fois encore, le rappel du dialogue entre Dieu et les hommes, le rappel de l’accord.

La partie gauche du tableau évoque la sortie d’Egypte, la traversée de la mer Rouge. La haute tête de Moïse, jaune, est tournée vers l’extérieur du tableau. Devant lui, les Tables de la Loi, qu’il n’a pas encore reçues mais qui l’investissent déjà de toute l’autorité sur le peuple juif. Son manteau, c’est le peuple juif, c’est sa chair. Dans le bas du manteau, figure une vague qui est en train d’engloutir l’armée égyptienne. Les chars sont disloqués. A la sérénité de la marche du peuple hébreu s’oppose la dramatique fin de l’armée de Pharaon.

Jeudi 17 avril : messe du Jeudi Saint à Sainte Bernadette

Vendredi 18 avril : Matinée solidarité et repas bol de riz - Chemin de Croix à Ste Bernadette

La quatrième période traite des élections et de l'Etat français, après cette période sur les municipales.

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